I discovered Klone few months ago during my wanderings in the white city, if you ever walked around Tel Aviv, you’ve definitely seen one of his street work .The city offers him an interesting surface to work on, filled with history and memories, a propitious place for renewal and changes. His style is very define, the sweetness and the innocence of his figures is shove by the darkness and the violence of their actions. There is no doubt that the artist is working with his environment, interrogating the past but also the futur, in order to deliver a contemporary reflection about our surroundings.
The first thing that struck me when I visited his studio, was the impressive amount of work that he is creating. It is so refreshing nowadays to meet an artist that is in a perpetual cycle of creation, not motivate only by commercial reasons, but simply because of a personal need. Klone is first of all a painter and an illustrator, but he is a also reaching other medium like collage, installations, stickers, always relevant to his work and linked to his universe. He seems to like challenge and strives to create a continuity between his art and the environment where he is disposing it. He doesn’t seem to care much about being erase from a wall, it’s just part of the cycle, things are not meant to last forever, it should be the same with art. He pushed me to think more about the issues regarding art conservation-restoration, about the importance of letting room for new works, new concepts and designs, and new challenges in the art field.
Klone is a collector,and seemed to have no problem to accumulate whatever he needs for his works. Hundreds of magazines pages,that he collected from everywhere ,are filling his drawers, placed right next to an incredible amount of paintings and drawings, testifying of his rich production. Lying in his long metallic drawers, all the little figures that he previously cut and will eventually use for his collages, are ready to tell us more stories.
It’s not every day that we meet an humble workaholic artist like him. He is full of projects and will fly this summer to the country that saw him do his first steps, Ukraine, for a gigantic project. To know more about him I invite you to check his website here and his Instagram here.
||||||||||||||||||||||||||||||| Traduction par Karine Roumache
J’ai découvert Klone il y a quelques mois au cours de mes balades dans la ville blanche. Si vous vous êtes jamais promené(e) dans Tel-Aviv, il est impossible que vous n’ayez pas vu une de ses œuvres de rue. La ville lui offre une surface intéressante sur laquelle travailler, pleine d’histoire et de souvenirs, et un endroit propice aux changements et au renouveau. Son style est très défini : la douceur et l’innocence de ses sujets est balayée par la violence et la noirceur de leurs actions. Il ne fait aucun doute que l’artiste travaille avec son environnement, interrogeant le passé mais aussi l’avenir, afin de nous livrer une réflexion contemporaine sur ce qui nous entoure.
La première chose qui m’a frappée lorsque j’ai visité son studio était la quantité impressionnante d’œuvres en gestation. À notre époque, rencontrer un artiste qui est dans un cycle perpétuel de création et qui n’est pas uniquement motivé par des raisons mercantiles mais bien simplement poussé par un besoin personnel. Avant tout, Klone est un peintre et un illustrateur, mais il touche également à d’autres moyens d’expression tels que le collage, les installations, les autocollants, en restant toujours cohérent avec son travail et relié à l’univers. Il semble apprécier les défis et aspire à créer une continuité entre son art et son environnement dans lequel il le dispose. Il ne paraît pas trop se soucier d’être effacé d’un mur car il ne s’agit que d’une partie du cycle, rien n’étant fait pour durer éternellement. Il devrait selon lui en aller de même avec l’art. Il m’a incitée à réfléchir davantage au sujet de la conservation et de la restauration de l’art, à propos de l’importance de faire de la place à de nouvelles œuvres, de nouveaux concepts et de nouveaux designs, ainsi qu’à de nouveaux défis dans le domaine de l’art.
Klone est un collectionneur et il semble n’avoir aucun problème à accumuler ce dont il peut avoir besoin pour son travail. Des centaines de pages de magazines, qu’il a glanées un peu partout, remplissent ses tiroirs, ou s’empilent à côté d’un nombre invraisemblable de peintures et de dessins, qui témoignent de la richesse de sa production. Dans ses longs tiroirs métalliques reposent tous les petits personnages qu’il a d’abord découpés en prévision d’une éventuelle utilisation dans ses collages, attendant de nous raconter d’autres histoires.
Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de rencontrer un humble drogué du travail comme lui. Il est rempli de projets et s’envolera cet été pour l’Ukraine, le pays qui a vu ses premiers pas, pour un projet gigantesque. Si vous souhaitez en savoir plus sur lui, je vous invite à vous rendre sur son site web ici et son Instagram ici.